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Réhabilitation du quartier Capèle : réunion publique

Le quartier Muret Nord prendra bientôt un tout nouveau visage.

Comme le Maire André Mandement s'y était engagé dès 2008, un grand chantier de requalification du quartier Saint-Jean a été entrepris à travers le renforcement des infrastructures communales, la réfection de la voirie la reconstruction de Maïmat (173 logements) puis de Perville (156 logements). Ceci a modifié en profondeur l’organisation urbaine.
Aujourd’hui ce sont les barres d’immeubles de Capèle (204 logements) qui sont concernées par un vaste projet de démolition puis de reconfiguration urbaine avec la volonté d’apporter mixité sociale, apaisement et une meilleur qualité de vie aux habitants.
Depuis l’entrée dans la Politique de la Ville en 2015 c’est un vrai marathon - voire décathlon - aux multiples épreuves dans lequel il aura fallu concourir pour parvenir à cet objectif. C’est, depuis peu, chose faite. Pour le quartier et ses nombreux habitants, demain commence aujourd’hui !
Ce projet dont l’intérêt dépasse les contours du quartier et s’avère déterminant dans le devenir et le rayonnement de notre ville.
Dès 2023, la métamorphose du quartier Capèle démarre.

Une vue ancienne de Muret nord.

Retour sur la construction du quartier

Au début des années 50, Muret est une petite ville de 5000 habitants ; l’essentiel de la population et de l’activité étant concentré au centre de la cité. Devant l’évolution démographique, la ville doit impérativement s’étendre au Nord. Dès 1953, une Société anonyme d’H.L.M. (future S.A.M.A.I.) est créée et 100 logements à loyers modérés sont construits par la Ville au-delà de la nouvelle avenue de Lattre de Tassigny. Le nouveau quartier, qui ne va cesser de s’étendre là où il n’y a encore que des champs et quelques métairies (Cabouillet, Pijon…), est baptisé Saint-Jean. Cette extension urbaine, favorisée par l’augmentation substantielle de la réserve foncière et l’adaptation constante du plan d’urbanisme confié à l’architecte Jean Montier, s’accompagne d’équipements scolaires (école Saint-Exupéry) ou sportifs (basket et skating).

Tout s’accélère avec la Guerre d’Algérie et la nécessité de loger les populations rapatriées. La Ville de Muret et la S.A.M.A.I. continuent d’étendre leurs programmes d’aménagements (avenue de l’Europe en 1962) et de constructions de logements (de 350 à 2 000 en 1976 où logeront 10 000 habitants) individuels (pavillons parfois en accession à la propriété) ou collectifs.
En 1963, le dispositif est complété par l’acquisition de terrains et la construction d’immeubles le long de la future avenue Vincent Auriol, appelé quartier Capèle. Les habitants du quartier peuvent aussi jouir de gymnases et d’une piscine municipale dite Tournesol. Au cours de cette décennie qui bouleverse profondément la physionomie de Muret, la ville s’accroît de 500 habitants par an pour atteindre 15 500 en 1970.

Le renouvellement urbain à Muret : les grandes étapes

Densité, promiscuité, paupérisation, non mixité et habitat vieillissant sont les ingrédients de la dégradation des conditions de vie d’un quartier.
Après plusieurs décennies seule une solution radicale de réorganisation urbaine, imposante, structurelle et coûteuse peut réellement participer à un changement dans la qualité de vie des habitants.
C’est l’un des objets de la Politique de la Ville portée depuis de nombreuses années par la municipalité avec le bailleur social et, pour ce qui concerne Capèle, avec l’État.

Les étapes de la rénovation urbaine à Muret.

les objectifs de métamorphose du quartier

Démolir les deux barres d’immeubles et reconstruire un îlot d’habitat attractif et perméable avec des formes urbaines et architecturales qui assurent la couture avec le quartier pavillonnaire voisin.
Créer un quartier jardin avec un paysage résidentiel de qualité.
Proposer des types de logements qui participent à la diversification du quartier.
Repenser les voiries pour faciliter l’accessibilité du site et sa connexion avec l’ensemble de la ville.
Décloisonner et mettre en valeur les équipements publics en limite d’îlot avec reprise du parvis du collège et de l’accès au pôle sportif.

BON à savoir

Un coût de 38 millions d’euros HT.
Une baisse du nombre de logements de 204 à 173.
Du T2 au T5 :
25 maisons en bandes + 148 appartements
4 bâtiments R+4 ; 3 bâtiments R+3