Soyez curieux !
La ville de Muret est l’héritière d’un patrimoine architectural riche et éclectique. Vous traverserez les siècles et l’histoire, en parcourant les rues pavées de Muret.
Le saviez-vous ? L'Envolée d'Icare qui se trouve à Muret, à été réalisé par Paul Landowski, auteur du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro !
Muret une ville à l’architecture éclectique
Deux périodes ont laissé particulièrement leurs empreintes : d’une part la période médiévale et d’autre part les XIXème et XXème siècles, en particulier les années 1930 sous l’impulsion de Vincent Auriol.
En outre, Muret possède un centre historique plein de charme autour de l’église Saint Jacques. Vieilles pierres "roses" et ruelles médiévales sont au rendez vous !
Le premier peuplement date de l’époque néolithique, mais c’est au XIème siècle, au confluent de la Louge et de la Garonne, que s’édifie la citadelle à « Murel » (protégée par des murs). S’érige alors un château et l’église St Sernin.
Puis au XIIè siècle, l'église St Jacques est construite et vient suppléer St Sernin.
EPOQUE GALLO-ROMAINE
Le Four du Bourdaya : construit de briques et de tuiles, il fait parti d’une série de fours établis sur la rive droite du fleuve de La Garonne et construit à l’époque gallo-romaine.
EPOQUE MEDIEVALE
L’église St Jacques est à l’origine de style roman. Son clocher est de style gothique languedocien (XIVème siècle). Elle est classée aux Monuments historiques depuis 2005.
Elle renferme de nombreux trésors : peintures (Despax, Gamelin,...) des œuvres d'Art et une crypte où se cachent d'autres merveilles du patrimoine muretain.
Au vue d'une remarquable rénovation, ce splendide édifice de neuf siècles est un gage de fierté du patrimoine muretain.
A l’intérieur, vous pourrez notamment apprécier la chapelle romane du Rosaire qui rappelle la bataille de Muret de 1213. Son orgue est classé aux Monuments Historiques.
La maison à colombage : bâtisse du XVème siècle inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1940.
Les ruines du vieux pont : pont construit en 1203 « franc de leude et de péage » a permis de favoriser le négoce. Ce pont a facilité l’invasion de Muret par Simon de Montfort, par deux fois au XIIIème siècle.
La Chapelle Saint Marcet : sa façade dite « mur des lépreux » se trouve sur les berges de la Garonne. D’abord lazaret puis devenue hôpital pour contagieux, cette paroisse accueillait depuis la fin du XIIème siècle les malades et indigents de la ville.
La Chapelle St Amans : sur les hauteurs de Muret, surplombant le lit de la Garonne, la chapelle de style roman se caractérise par son architecture massive. Elle date du XIIème siècle et possède un clocher-mur en arcade de type Toulousain.
Des lieux qui rappellent l’ancienne citadelle : ses remparts de briques et de galets qui dominent la Garonne et la Louge ; ses places pavées telles que la place du Mercadar, la place Mercadieu…
Les vestiges du Château des Comtes du Comminges, édifié au début du XIIème siècle et détruit en 1624 sur ordre de Louis XIV.
DU XV° AU XVII° SIECLE
De nombreuses maisons à colombages : du XVème et XVIème siècle, sont présentes dans le centre historique.
Le vieux moulin de Louge : construit en 1637 et transformé au XXème siècle en usine électrique. La salle des machine à concervé ses turbines . Aujourd'hui le moulina été réhabilité en une maison d'énergie renouvelable.
DU XIX° AU XX° SIECLE
Les allées Niel : à l’origine étaient constituées d’épaisses murailles et tours « Murel » détruites en 1750. Une esplanade bordée d’ormeaux prend le nom de « chemin de la porte de Salles à Lirisson ». Elle deviendra ensuite la « route impériale » et enfin, sous le Second Empire, les « Allées Niel » en hommage au maréchal éponyme.
Des bâtisses témoins du XIXème siècle, sont présentes tout autour de la place de la Paix et dans quelques ruelles du centre historique. Leurs caractéristiques principales résident dans des toitures en tuiles canal, des encadrements en briques, des moulures en briques, des balustres moulés…
Sur les allées Niels sont édifiées des maisons bourgeoises possédant de larges balcons avec des balustres de terre cuite, et des loggias ornées de frises spécifiques en bois.
La Maison de Vincent Auriol date du XXème siècle, elle abrite aujourd’hui le musée « Clément Ader et les grands hommes ».
Le Parc Clément Ader : réalisé à l'initiative de Vincent Auriol, alors maire de Muret en 1925, le parc est un hommage à Clément Ader, muretain pionnier de l'aviation et inventeur du premier engin volant, l'Eole. Il est un témoignage de l'aviation quelle soit nationale ou internationale comme en attestent les stèles commémoratives qui ornent le parc. Il est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1999.
Les allées Niel auourd'hui
Le Parc Jean Jaurès : crée dans les années 30, sous l'impulsion de Vincent Auriol, le parc est situé sur une ancienne ballastière. C’est un lieu de promenade et de fraîcheur où serpente un petit canal. Il compte une soixantaine d’espèces et essences d’arbres.
Les statues et monuments :
- De part et d’autre des allées Niel, ont été édifiées deux statues : celle de Nicolas Dalayrac (compositeur du XVIIIème siècle) et celle du Maréchal Niel (maréchal de France et Ministre de la guerre au XIXème siècle). les statue originales en plomb ont été fondues par les allemands lors de la Seconde Guerre Mondiale ;
- « L’Envolée d’Icare », monument de 14 mètres de haut de Paul Landowski (réalisateur du Christ rédempteur), domine le parc Clément Ader. Elle représente Icare et en contre-bas Clément Ader regardant vers le ciel.
Dans ce parc on trouve aussi d’autres œuvres sculptées :
« La stèle de la paix », « Traversée de l’Atlantique » et « Traversée de la Méditerranée » ... Ces aérostèles sont édifiées en l’honneur de Louis Blériot, qui a traversé la Manche, Roland Garros qui survola la Méditerranée, Nungesser, Coli et Lindberg qui tentèrent avec ou sans succés la traversée de l’océan Atlantique…..
Le monument aux morts, inauguré en 1922 place de la Paix, a été réalisé par le muretain Jacques Labatut et commémore l'Armistice du 11 novembre 1918, lors de la Première Guerre Mondiale. La statue qui domine le monument est une paysanne qui représente la France. Elle tient dans ses mains un rameau d'Olivier, signe de paix et couvre d'une couronne un poilu mort à ses pieds.